« Dès qu’on parle d’usage de drogue en contexte sexuel, c’est toujours de façon négative. Les gens ont une image de ces fêtes qui est très loin de la réalité. »
Colin, personne interviewée
Les gens pratiquent le PnP (party and play – fête et plaisir) pour diverses raisons, dont plusieurs ont à voir avec la recherche de plaisir et de connexion. Cependant, la plupart des réactions face au PnP sont stigmatisantes et fondées sur la peur. Nous le constatons dans les médias, dans nos communautés, mais aussi dans les organismes communautaires.
Actuellement, il n’existe au pays qu’une poignée de services en réduction des risques adaptés spécifiquement aux besoins des hommes bispirituels, gais, bisexuels, trans et queer qui ont des relations sexuelles avec des hommes (2SGBQ — HARSAH) et qui font la fête. Le CBRC, reconnaissant l’importance de ces services, s’est entretenu avec des membres influents de la communauté afin d’évaluer les interventions, cerner les besoins et les manques, imaginer des services idéaux et réfléchir aux moyens de les coordonner entre eux.
Dans l’article suivant, nous explorons les principaux thèmes et apprentissages tirés de ces entrevues. Poursuivez votre lecture pour connaître de nouvelles approches concernant les politiques en matière de drogues : vous y trouverez des perspectives sur la décolonisation, la déstigmatisation, la mobilisation des pairs, et la création de programmes adaptés aux divers besoins des 2SGBQ — HARSAH qui pratiquent le PnP.
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