La plupart des recherches sur les répercussions de la pandémie de COVID-19 se sont concentrées sur les zones urbaines; pourtant, la pandémie a eu des effets différents sur les communautés rurales et isolées. Certaines communautés rurales et éloignées ont été peu perturbées par la pandémie de COVID-19, car leurs membres pouvaient potentiellement s’isoler plus facilement qu’en ville et, de manière générale, avaient moins de contacts sociaux. Toutefois, les communautés rurales et isolées bénéficient de moins d’équipements, d’infrastructures et de personnel de santé, et certaines d’entre elles dépendent de médecins et de personnel infirmier faisant la navette depuis les zones urbaines. On n’y trouve souvent pas d’hôpitaux, et les quelques hôpitaux situés en milieu rural disposent rarement des installations (telles que des services de soins intensifs) nécessaires pour traiter les cas graves d’infection à la COVID-19. En outre, certaines communautés rurales et isolées n’étaient pas en mesure d’utiliser pleinement les options de soins virtuels et de télésanté, ou d’avoir recours au télétravail, en raison de l’absence ou du manque de fiabilité de l’Internet à haute vitesse. Les recherches existantes ont montré que la COVID-19 a également nui à la santé mentale et à la satisfaction globale des communautés rurales; cependant, il existe peu de recherches sur les effets de la pandémie sur les personnes 2S/LGBTQQIA+ vivant dans les zones rurales. Ce rapport présente les résultats relatifs à la santé et au bien-être des personnes 2S/LGBTQQIA+ vivant en milieu rural pendant la pandémie de COVID-19.
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