Environ 50 000 Canadiens ont subi une thérapie de conversion et 72 % l’ont commencée avant l'âge de 20 ans, selon ce que révèle une étude publiée jeudi dans la revue scientifique PLOS ONE.
Une personne sur dix appartenant à la communauté LGBTQ2+ a révélé avoir été victime de ce genre de thérapie, qui vise à changer l'orientation sexuelle d'une personne.
Les conclusions de l’étude, menée dans le cadre de l’édition 2019 du sondage «Sexe au présent» par le Centre de recherche communautaire (CBRC), démontrent à la fois la prévalence de la thérapie de conversion au Canada et l'exposition inégale de la thérapie de conversion dans les groupes définis par l'âge, l'identité de genre, l'immigration et l'ethnicité.
- 67 % ont fait l'expérience d'une thérapie de conversion dans un cadre religieux ou confessionnel.
- 20 % ont vécu la thérapie de conversion dans des bureaux de prestataires de soins de santé agréés.
- 72 % ont commencé une thérapie de conversion avant l'âge de 20 ans.
- 24 % ont vécu la thérapie de conversion pendant au moins un an.
- 31 % ont suivi plus de cinq séances de thérapie de conversion.
Cet article a été rédigé par Le journal de Montréal. Cliquez ICI pour écouter l'entrevue intégrale.