Dans l’ensemble de la population, le cancer de l’anus est extrêmement rare. Ce n’est cependant pas le cas chez les hommes gais, bisexuels et queers, les femmes trans et les personnes bispirituelles (GBT2Q). Les hommes queers séronégatifs et séropositifs sont respectivement 19 fois et 85 fois plus susceptibles d’être touchés par le cancer de l’anus que la population en général. Si les personnes trans ont souvent été exclues des recherches sur ce type de cancer, les données probantes donnent à penser que les taux correspondants sont aussi élevés, du moins chez les femmes trans. Ainsi, les risques de contracter le cancer de l’anus chez les personnes GBT2Q se comparent aux risques de contracter le cancer du col de l’utérus chez les femmes avant la mise en place des programmes de dépistage (chez les personnes GBT2Q vivant avec le VIH, les taux sont considérablement plus élevés).
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