Les « thérapies de conversion » renvoient aux pratiques cherchant à changer l’attirance sexuelle pour une personne de même sexe (lesbienne, gai, bisexuel·le, queer, etc., en fonction de l’identité ressentie) ou à changer une identité de genre qui diffère du sexe assigné à la naissance (personnes transgenres et non binaires). Il s’agit également de pratiques qui découragent ou retardent l’adoption d’une identité de genre ou d’une expression de genre qui diffèrent du sexe assigné à la naissance (y compris les pratiques qui visent à aider une personne à « mieux accepter sa masculinité ou sa féminité »). Des dizaines de milliers de Canadien·nes ont vécu une thérapie de conversion, bien souvent source de douleur émotionnelle et psychologique chez ceux et celles qui y ont survécu.
Une équipe de chercheurs et chercheuses de l’Université Simon Fraser, de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université de Victoria souhaite recueillir le récit de ces survivant·es pour savoir comment à répondre à leurs besoins sur le plan de la santé mentale, physique, psychologique ou relationnelle.
Si vous avez personnellement vécu une ou des « thérapies de conversion » ou connaissez quelqu’un qui en a vécu, habitez au Canada et avez au moins 19 ans, vous êtes invité·e à nous faire part de votre expérience en remplissant un sondage. Pour en savoir plus et pour y participer, rendez-vous sur notre site. Bienvenue aux personnes de tous les genres et de toutes les identités de genre, y compris les personnes bispirituel·les.
Votre participation nous aidera à trouver les moyens d’empêcher que d’autres Canadien·nes ne subissent une ou des « thérapies de conversion ». Elle nous aidera aussi à épauler les surviant·es.
N’hésitez pas à faire circuler cette invitation. Envoyez-la à tous ceux et celles qui pourraient avoir un intérêt pour cette enquête. Notez que si vous cliquez sur « j’aime » ou partagez une image ou une publication sur les réseaux sociaux, vous pourriez être lié·e à l’enquête. Évitez de le faire si, par souci de confidentialité, vous ne voulez pas être associé·e aux « thérapies de conversion ».
Personne-ressource : [email protected]