Le Sommet 2021 arrive à grands pas (du 27 au 29 octobre), et le CBRC est ravi de pouvoir compter sur un groupe incroyable de conférencier·ère·s invité·e·s pour l’édition de cette année, dont la thématique est Perturber et reconstruire. Jack Saddleback, jaye simpson, Florence Ashley, Francisco Ibáñez-Carrasco, Kai Cheng Thom et Rinaldo Walcott se joindront à nous pendant la durée de l’événement. Apprenez-en davantage sur elleux et leurs présentations ci-dessous.
Jack Saddleback
Jack Saddleback, qui a grandi à Saskatoon en étant queer, trans et autochtone, a été la cible des moqueries et de la persécution que subissent quotidiennement de nombreux·ses jeunes queer et trans. Ses racines autochtones ont été une source de force alors qu’il s’efforçait de surmonter une dépression profonde après avoir fait l’objet de pression sociale pour se conformer pendant plusieurs années. Homme autochtone et fier, sa voix est une source d’espoir et d’inspiration pour les personnes LGBT confrontées à l’intimidation, à des troubles de santé mentale liés à l’identité sexuelle et à d’autres formes de préjugés. S’il y a quelqu’un qui s’y connaît en matière de résilience et qui sait se relever debout, c’est bien Jack. Sa présentation, Mamiskow : Imaginer la résilience bispirituelle, aura lieu le mercredi 27 octobre à 10 h HAP.
jaye simpson
jaye simpson est une poète, autaire et contaire oji-crie et saulteaux de la nation crie Sapotaweyak. Femme autochtone trans, son premier recueil de poésie, It was never going to be okay, a été publié en 2020. Rappelant les poètes de la génération Beat, son travail est autobiographique et explore les thèmes de l’enfance en famille d’accueil, de la sexualité, des traumatismes et de la guérison. jaye a passé 16 ans en famille d’accueil et souhaite que les jeunes trans et queer en famille d’accueil — ainsi que celleux qui y sont passé·e·s — trouvent le soutien et les ressources nécessaires pour guérir et se réaliser en toute sécurité. Sa présentation, Laissez-moi parler : fournir des ressources LGBTQ2+ sûres pour les jeunes personnes prises en charge ou qui l’ont déjà été, aura lieu le mercredi 27 octobre à 11 h 45 HAP.
Florence Ashley
Florence Ashley a été la première greffière ouvertement transféminine à la Cour suprême du Canada. Elle termine actuellement un programme de doctorat conjoint en droit et en bioéthique à l’Université de Toronto. Florence écrit sur un large éventail d’enjeux vécus par les personnes trans, en abordant particulièrement les pratiques de conversion et les approches en matière de soins aux jeunes trans. Ille s’inquiète du fait que la « thérapie de conversion » et la rhétorique anti-trans fassent un retour insidieux sous le prétexte de protéger les jeunes. Florence expose les mythes véhiculés par les mouvements anti-trans et le mal que la « thérapie de conversion » fait aux jeunes trans. Sa présentation, La résurgence des pratiques de conversion trans, aura lieu le jeudi 28 octobre à 9 h HAP.
Francisco Ibáñez-Carrasco
Après avoir été témoin de l’apparition d’un « cancer rare » touchant les hommes gais à New York et en Californie en 1981, puis des décennies plus tard, de l’annonce d’un virus mortel à Wuhan, en Chine, en 2019, Francisco Ibáñez-Carrasco a vu comment l’histoire se répète. Il a appris sa séropositivité au VIH en 1985, peu après avoir émigré du Chili au Canada. Sa voix unique rejette fermement les tentatives de la société dominante de stéréotyper, de culpabiliser et de stigmatiser les personnes queer et séropositives. Il est professeur à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto et membre du Groupe de travail canadien-international sur le VIH et la réinsertion sociale. Sa présentation, intitulée Cette normale qui n’a jamais existé, aura lieu le jeudi 28 octobre à 13 h HAP.
Kai Cheng Thom
Écrivaine, travailleuse sociale, guérisseuse et coach somatique, Kai Cheng Thom explore les racines du conflit par le biais de son travail. En se référant au cadre « Loving Justice » qu’elle a développé, elle examine les thématiques de la justice transformatrice, de l’abolition carcérale, de l’activisme fondé sur les traumatismes et de la construction d’un avenir queer et trans. Dans le contexte actuel d’agitation sociale, de justice punitive et de culture de l’annulation (cancel culture), elle s’est concentrée sur les façons dont les traumatismes empêchent les gens de construire des relations aimantes, ce qui empêche les mouvements activistes de créer un changement durable. Kai Cheng s’inspire de la théorie du traumatisme, de l’histoire queer, de la justice transformatrice et de la spiritualité bouddhiste pour nous proposer des cadres et des stratégies afin de comprendre et de répondre aux conflits. Sa présentation, intitulée Choisir l’amour à la fin du monde : effondrement social, résolution de conflits et résilience queer aura lieu le vendredi 29 octobre à 9 h HAP.
Rinaldo Walcott
Rinaldo Walcott est peut-être connu en tant que professeur, auteur et conférencier spécialisé dans les études noires, mais ses domaines d’étude comprennent également la théorie queer et la théorie du genre, la culture transnationale et la diaspora ACB. Ses travaux ont contribué à redéfinir les conceptions courantes du racisme anti-noir. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont deux publiés plus tôt cette année : On Property: Policing, Prisons, and the Call for Abolition et The Long Emancipation: Moving Toward Black Freedom. Il nous invite à réfléchir aux types de valeurs qui seront nécessaires pour transformer le monde actuel en l’avenir que nous savons nécessaire. Sa présentation, Présent. Futur. Valeurs., aura lieu le vendredi 29 octobre à 13 h HAP.
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