Chaque mois, nous discutons avec une personne qui travaille avec le CBRC d’une façon ou d’une autre et nous vous partageons cette discussion dans l’infolettre Le bilan. Consultez l’article du mois de avril sur un·e membre de nos communautés en cliquant ici.Vous n’êtes pas inscrit·e? Abonnez-vous à l’infolettre en cliquant ici.
Kirk Furlotte (il/lui) est gestionnaire régional principal au CBRC pour la région de l’Atlantique. Fier Néo-Écossais, il a passé le début de sa vie adulte à Calgary et à Vancouver avant de retourner à Kjipuktuk (Halifax), pour se rapprocher de sa famille et se sentir chez lui.
Au début de la trentaine, motivé par son désir d’améliorer la vie des personnes queers et trans autour de lui et de plus en plus impliqué dans des initiatives communautaires 2S/LGBTQIA+, Kirk a repris des études en promotion de la santé. Pendant ses études de premier cycle, il a fait du bénévolat dans plusieurs organismes, notamment en tant que président d’une ligue de softball queer, ce qui lui a permis de nouer des relations et des amitiés précieuses au sein de sa communauté locale.
Fort de son expérience professionnelle et de sa formation universitaire, il a suivi un stage à prideHealth, un programme conjoint de la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse et du IWK Health Centre, afin d’aider à créer des ressources pour les communautés trans et de diverses identités de genre de la province. À ce titre, il a conçu un guide détaillé sur la santé trans afin d’aider les personnes de diverses identités de genre à gérer leurs transitions sociales, juridiques et médicales. En songeant au succès de cette initiative, Kirk raconte : « Les guides partaient comme des petits pains chauds, et c’était vraiment gratifiant de voir les retombées du projet. » Le guide a gagné en popularité et a été reconnu par le Youth Project de Halifax, qui a souligné la contribution de Kirk à la santé trans en lui dédiant un carreau commémoratif.
Après avoir obtenu son diplôme de premier cycle, Kirk s’est plongé dans la recherche sur la santé queer et a obtenu une maîtrise en promotion de la santé de l’Université Dalhousie. Son mémoire de maîtrise portait sur les attentes des hommes âgés gais en matière de soins de fin de vie, afin de cerner leurs besoins souvent ignorés.
Kirk s’est joint au CBRC en 2018 en tant que gestionnaire régional de l’Atlantique, au moment même où l’organisme s’étendait au Canada atlantique grâce à la nouvelle alliance « Avancer ». Tout au long de ses cinq années au CBRC, il a largement contribué aux efforts de renforcement de la communauté, notamment en organisant plusieurs forums régionaux sur la santé queer. « C’était une chance rare et extrêmement précieuse d’avoir les financements pour rassembler les personnes de partout au Canada atlantique », souligne Kirk. De plus, il a créé des occasions régulières de réseautage, notamment des rencontres mensuelles sur la santé queer et des séances de travail en commun à Halifax afin de permettre aux professionnel·le·s de la santé queer de collaborer et de soutenir mutuellement leurs travaux respectifs.
En dehors du travail, Kirk aime passer du temps avec ses ami·e·s à jouer à des jeux de société, à regarder des films et à faire des activités de plein air. Il vit avec son mari Ace et leur chien Scotty, dont le nom, s’il n’est pas un hommage délibéré au personnage de Star Trek, exprime bien la passion de Kirk pour la science-fiction. Fan inconditionnel de Star Trek, de Doctor Who et de bandes dessinées, Kirk se décrit fièrement comme « un nerd invétéré ».
Animé par sa profonde curiosité, par sa compassion pour autrui et par son engagement inébranlable envers la santé queer et trans, Kirk a bâti une carrière marquée par des relations importantes, une recherche de justice et un désir de rassembler les communautés dans la joie. Qu’il élabore des ressources en matière de santé ou qu’il anime des conversations, Kirk cherche à renforcer les communautés 2S/LGBTQIA+ avec chaleur, gentillesse et une bonne dose d’humour nerd.
Photo: Kirk Furlotte
« Ce que j’aime le plus, c’est apprendre à connaître d’autres personnes aussi passionnées que moi par notre travail. On peut parfois se sentir isolé [au Canada atlantique], mais lorsque l’on s’unit, ça fait une énorme différence. »
