Nous méritons des soins pour la chlamydia :
Porter une attention particulière aux besoins en matière de dépistage et de prise en charge de la chlamydia en Ontario chez les femmes queers (cis et trans) et les personnes non binaires et/ou bispirituel·le·s ayant une présentation de genre féminine qui vivent avec un handicap et qui sont racisé·e·s, autochtones et/ou noir·e·s
Porter une attention particulière aux besoins en matière de dépistage et de prise en charge de la chlamydia en Ontario chez les femmes queers (cis et trans) et les personnes non binaires et/ou bispirituel·le·s ayant une présentation de genre féminine qui vivent avec un handicap et qui sont racisé·e·s, autochtones et/ou noir·e·s
Même si la chlamydia demeure l’ITS bactérienne la plus fréquemment signalée au Canada, historiquement, la recherche s’est toujours limitée aux hommes et aux femmes cis, négligeant ainsi de considérer les expériences des personnes de différents genres et celles qui sont marginalisées en raison des systèmes croisés de colonisation, de racisme, de capacitisme, de sexisme, de transmisogynie et d’hétéropatriarcat, pour ne nommer que ceux-ci. Ces énormes lacunes sur le plan de la recherche représentent un problème, car la chlamydia peut être grave si elle n’est pas diagnostiquée et traitée!
C’est pourquoi plus que jamais, il est important d’assurer un accès équitable au dépistage et aux soins.
À cette fin, des chercheur·euse·s de l’Université Wilfrid Laurier (Maryam Khan et Ciann L. Wilson), de l’Université Dalhousie (Eli Manning), ainsi que de l’Université de Victoria (Nathan J. Lachowsky), en collaboration avec le Centre de recherche communautaire (CBRC), et grâce au soutien financier des Instituts de recherche en santé du Canada, codirigent actuellement un projet de recherche pour évaluer l’efficacité des pratiques actuelles de l’Ontario en matière de dépistage de la chlamydia chez les femmes queers (cis et trans) et les personnes non binaires et/ou bispirituel·le·s ayant une présentation de genre féminine qui vivent avec un handicap et qui sont racisé·e·s, autochtones et/ou noir·e·s.
Le projet de recherche examine les façons dont l’identité d’une personne influence son expérience de dépistage et la compare avec les recommandations du système de santé publique de l’Ontario. Notre objectif est de comprendre la discrimination à laquelle les personnes mentionnées ci-dessus font face pour aider à formuler des recommandations de pratiques en matière de dépistage de la chlamydia qui sont pertinentes pour les personnes avec ces identités en Ontario.
À cette fin, nous souhaitons nous entretenir avec des femmes queers (cis et trans) et des personnes non binaires et/ou bispirituel·le·s ayant une présentation de genre féminine qui vivent avec un handicap et qui sont racisé·e·s, autochtones et/ou noir·e·s résidant en Ontario au sujet de leur expérience en matière de dépistage de la chlamydia afin d’élaborer, dans la mesure du possible, de nouvelles (et meilleures) recommandations pour les prestataires de soins de la santé publique.
Vous souhaitez contribuer à cette étude en participant à une entrevue sur votre expérience?
Pour faire partie de cette étude, vous devez répondre aux critères suivants :
- Être âgé·e de plus de 16 ans
- S’identifier comme personne autochtone, noir·e et/ou racisé·e
- Être une femme queer (cis ou trans), une personne bispirituelle ou non binaire ayant une présentation de genre féminine.
- Vivre avec un handicap
- Nous utilisons la définition de handicap de la Loi canadienne sur l’accessibilité: « déficience notamment physique, intellectuelle, cognitive, mentale ou sensorielle, trouble d’apprentissage ou de la communication ou limitation fonctionnelle, de nature permanente, temporaire ou épisodique, manifeste ou non et dont l’interaction avec un obstacle nuit à la participation pleine et égale d’une personne dans la société ».
- Nous allons déployer tous les efforts raisonnables pour accommoder les inquiétudes et les besoins des participant·e·s en matière d’accessibilité durant tout le processus de recherche (recrutement, entretien, analyse et mobilisation des données), et ceci s’applique à tout le matériel de recherche.
- Résider en Ontario, au Canada, pendant au moins trois mois durant les 5 dernières années.
- Avoir déjà utilisé les services de dépistage de la chlamydia en Ontario (le dépistage est généralement réalisé par échantillon d’urine ou écouvillon dans une clinique de santé sexuelle ou dans tous autres milieux de soins).
- Nous utilisons une définition large de la chlamydia pour garantir que les infections qui pourraient être liées à la chlamydia, mais ne sont souvent pas incluses dans la définition, soient aussi prises en compte. Par exemple, l’urétrite, la cervicite, le syndrome inflammatoire pelvien (la salpingite), la rectite, la vaginose bactérienne, la vaginose à polyinfections, la périhépatite, les infections chroniques asymptomatiques, l’endométriose, et le trachome oculaire peuvent être pris en considération s’ils sont causés par la chlamydia.
Si vous êtes admissible et acceptez de participer à cette étude, vous serez appelé·e à passer une entrevue sur Zoom. L’entrevue sera d’une durée d’environ 60 à 90 minutes et sera menée par un·e membre qualifié·e de notre équipe de recherche. Durant l’entrevue, vous serez appelé·e à témoigner de votre expérience en matière d’accès au dépistage de la chlamydia. L’entrevue fera l’objet d’un enregistrement sonore, qui sera ensuite transcrit et anonymisé par le personnel du projet de recherche.
Pour votre participation à cette étude, vous recevrez des honoraires de 100 $ après l’entrevue qualitative.
Si vous croyez être admissible, ou aimeriez confirmer que vous l’êtes, veuillez répondre à ce bref questionnaire. Nous communiquerons avec vous très prochainement une fois que nous aurons reçu et passé en revue vos réponses au questionnaire. Merci pour votre temps et votre contribution!
Cette étude a été approuvée par le comité d’éthique de la recherche de l’Université Wilfrid Laurier (CER no 8772) et est soutenue par une équipe de conseiller·ère·s communautaires qui méritent toute notre gratitude.
Certain·e·s de nos conseiller·ère·s communautaires préfèrent conserver l’anonymat. Les personnes qui nous ont donné la permission de les reconnaître publiquement sont :
Tega Ubor
« Je suis étudiante en santé publique et je m’intéresse à la recherche communautaire et à l’équité en matière de santé sexuelle chez les personnes racisées queers et trans. Mon engagement dans ce projet est lié à mes identités de femme queer noire et à mon désir de contribuer aux efforts de nous impliquer dans les recherches qui nous concernent ».
Aisha Salifu
« Aisha est une conseillère communautaire au Centre de recherche communautaire (CBRC), où elle utilise ses savoirs expérientiels et ses connaissances en biotechnologie pour contribuer aux initiatives de santé publique dans le but de les améliorer. Elle se passionne pour les soins de santé équitables et l’amélioration des services de santé sexuelle inclusifs et accessibles pour les communautés marginalisées. Dans ses temps libres, Aisha aime faire de la pâtisserie et peindre ».