La pandémie de COVID-19 a augmenté les risques de troubles de santé mentale chez les jeunes, et ces effets négatifs ont été plus graves encore chez les jeunes 2S/LGBTQQIA+, qui vivent déjà du rejet, de l’isolement et de la peur. Avec l’interruption de l’apprentissage en personne dans plusieurs écoles, beaucoup de jeunes 2S/LGBTQQIA+ ont dû rester à la maison, dans un environnement où les membres de leur famille ne les soutenaient pas, et parfois avec un sentiment d’insécurité physique ou avec la peur qu’on les mette à la porte. Les jeunes 2S/LGBTQQIA+ ont signalé avoir perdu leur accès aux services liés à la santé mentale et à la consommation de drogues, ainsi qu’au soutien de la communauté 2S/LGBTQQIA+ pendant la pandémie de COVID-19. La perte du soutien communautaire en personne, qui contribue en temps normal à atténuer la stigmatisation, a représenté une difficulté additionnelle. Certains de ces services étaient offerts virtuellement, mais beaucoup de jeunes estimaient qu’il n’était pas sécuritaire d’y avoir recours depuis leur foyer, si ce dernier ne représentait pas un espace bienveillant. La perte de tels soutiens a contribué à l’augmentation des problèmes de santé mentale et des idées suicidaires. Malgré ces défis, les jeunes du Canada appartenant à la diversité des genres ont reconstruit leurs communautés sur les réseaux sociaux. Il reste que les expériences des jeunes 2S/LGBTQQIA+ pendant la pandémie de COVID-19 au Canada ne sont pas encore bien comprises. Ce rapport est axé sur les principaux résultats de l’enquête concernant la COVID-19 chez les jeunes 2S/LGBTQQIA+.
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