Rapport communautaire sur la COVID-19 : Les personnes LGBTQQIA+ nouvellement arrivées au Canada

De nombreuses personnes LGBTQQIA nouvellement arrivées au Canada rencontrent des difficultés particulières en raison d’inégalités sociales et du croisement de différentes formes d’oppression, telles que la stigmatisation des personnes LGBTQQIA+, le racisme et la xénophobie. Différentes études sur les communautés LGBTQQIA+, racisées et immigrées ont démontré que la pandémie de COVID-19 a aggravé les conditions préexistantes d’oppression et d’inégalités sociales, avec des répercussions négatives sur la santé de ces communautés. Par exemple, les taux de problèmes de santé mentale pendant la pandémie étaient plus élevés chez les personnes LGBTQQIA+ que chez les personnes hétérosexuelles cisgenres. La fermeture des espaces de rencontre en personne LGBTQQIA+ et la perte des liens communautaires, qui contribuent en temps normal à atténuer la stigmatisation, ont représenté une difficulté additionnelle. Les sentiments anti-immigration ont été exacerbés, et avec eux la peur de la discrimination et la difficulté à trouver un emploi pour les personnes immigrantes et réfugiées. Les personnes immigrées ont également été touchées de manière disproportionnée par les pertes d’emploi liées à la pandémie. Pendant toute la durée de la pandémie, les taux de chômage étaient plus élevés chez les personnes immigrées que chez celles nées au Canada. De plus, l’interdiction de voyager à l’étranger a séparé beaucoup d’immigrant·e·s de leur foyer et de leurs proches, ce qui a contribué à une dégradation de leur santé mentale. Le virus de la COVID-19 lui-même a également fortement touché les communautés immigrées. Pendant la pandémie, de nombreuses personnes immigrées travaillaient dans des fermes et des usines de transformation des aliments, des environnements peu sûrs où aucun équipement de protection n’était fourni, ce qui a entraîné des taux élevés de transmission du virus. Bien que les études existantes aient démontré séparément les inégalités de santé touchant les communautés LGBTQQIA+, racisées et immigrées, on manque de recherches intersectionnelles sur les effets de la COVID-19 sur les personnes LGBTQQIA+ immigrées et réfugiées, en particulier celles nouvellement arrivées au Canada. Ce rapport est axé sur les principaux résultats de l’enquête Notre santé concernant la COVID-19 dans les communautés LGBTQQIA+ nouvellement arrivées.

Les personnes bispirituelles peuvent être « nouvellement arrivées » dans la mesure où elles peuvent venir d’un autre pays et être confrontées à des problèmes propres aux personnes nouvellement arrivées, en plus de subir du racisme envers les Autochtones. Cela dit, veuillez noter que dans le présent rapport, nous n’avons pas inclus « 2S » dans le sigle LGBTQQIA+, étant donné qu’aucune des personnes interrogées ne s’est identifiée à la fois comme personne nouvellement arrivée et comme personne autochtone ou bispirituelle.

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Le Centre de recherche communautaire (CBRC) promeut la santé des personnes issues de la diversité sexuelle et de genre par le biais de la recherche et du développement d’interventions.
Rapport communautaire 2 sur la COVID-19 : Les personnes LGBTQQIA+ nouvellement arrivées au Canada
Rapport communautaire sur la COVID-19 : Les personnes LGBTQQIA+ nouvellement arrivées au Canada
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