Sommet 2021 : Programme créateur.ice

Chaque année, le Centre de recherche communautaire (CBRC) organise un Sommet national sur la santé GBT2Q. Réunissant des professionnel·les de la santé, des organismes communautaires et des militant·es, le Sommet est un lieu d’échange sur les innovations en recherche et sur les programmes passionnants au Canada.

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Nous avons invité des artistes et des créateur·rices de contenu GBT2Q à participer au Sommet 2021 et à créer des oeuvres d'art inspirées par les séances auxquelles iels ont assistées et par ce qu'iels ont appris.

Continuez à faire défiler la page pour consulter les oeuvres des sept participant·es du projet issu·es de l’Atlantique et des Prairies qui ont été invité·es par le CBRC. De plus, vous pouvez consulter les sites web de nos partenaires pour en savoir plus sur les trois créateur·rices ontarien·nes, invité·es par ACT et MAX Ottawa, et les douze créateur·rices britanno-colombien·nes invité·es par HIM.

Available in English.

Six poèmes

Tout d’abord, je tiens à remercier le Programme créataires de l’Alliance avancer et le Sommet 2021 (perturber et reconstruire) du CBRC pour avoir créé une plateforme pour les créataires 2SGBQ+. Je suis gai, brun et catholique, originaire d’une petite ville himalayenne du nord de l’Inde appelée Darjeeling; j’ai immigré au Canada il y a neuf ans.

Aujourd’hui, je suis en train de rédiger mon énoncé artistique concernant les poèmes que j’ai écrits pour réfléchir au Sommet du CBRC qui s’est déroulé les 27, 28 et 29 octobre 2021. Mon parcours de vie m’a mené jusqu’ici, et c’est un privilège de participer à ces conversations historiques si importantes pour ma communauté et mon identité en tant que personne queer racisée.

Parmi toutes les discussions importantes et les tables rondes sur la santé et le bien-être de la communauté queer qui ont eu lieu pendant les trois jours du Sommet, j’ai choisi six conversations communautaires qui ont su toucher mon esprit et éveiller ma curiosité quant aux connaissances et aux idées que les leaders communautaires ont échangées dans le cadre de la conférence.

C’est avec amour que j’ai rédigé six poèmes pour ma communauté. Je crois que ce qui est dit ou écrit avec le cœur saura venir toucher le cœur.

Le premier poème s’inspire de la discussion plénière sur les Aîné·e·s et les Gardien·ne·s du savoir, qui a eu lieu le premier jour du Sommet. Les paroles prononcées par les Aîné·e·s Albert McLeod, Marjorie Beaucage et John R Sylliboy portaient sur l’importance des Aîné·e·s et des Gardien·ne·s du savoir pour la survie de la communauté. Le fait de grandir dans la nature et les propriétés thérapeutiques qui en découlent. L’équilibre entre le masculin et le féminin. Sans l’apport de nos Aîné·e·s et de nos Gardien·ne·s du savoir, je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui. J’ai l’honneur et le respect le plus profond pour toutes les personnes qui sont venues avant moi, qui m’ont pavé la voie afin que je puisse à mon tour tracer un chemin pour d’autres.

Le deuxième poème est inspiré de la conférence intitulée « Laissez-moi parler » de jaye simpson. Le conseil de jaye — soit le fait que nous devons tirer inspiration de l’eau pour se rétablir : elle qui est fluide et porteuse de guérison — a été très puissant pour moi, car l’eau symbolise la fluidité et la diversité par le biais de ses multiples formes.

Le troisième poème est inspiré de la conférence intitulée « La résurgence des pratiques de conversion trans », présentée par Florence Ashley le deuxième jour du Sommet. La conversation sur l’identité de genre et le traumatisme découlant des pratiques de conversion était touchante, et le partage de l’histoire de Florence était puissant. L’idée de tolérance envers la communauté était significative pour moi. À travers mon poème, j’ai essayé d’exprimer ce que signifie le changement pour une personne trans et comment les constructions sociales concernant le genre entravent les droits des personnes trans.

Le quatrième poème s’inspire des présentations orales courtes de Spencer Belanger, Asha-Maria Bost, Ren Braul, Kai Jacobsen, Alec Moorji et Mike Smith, regroupées sous le thème « Affirmer la santé et le bien-être trans ». Pour affirmer la santé et le bien-être des personnes trans, il est d’abord essentiel d’affirmer les espaces et les corps trans. Dans ce poème, j’ai évoqué le pouvoir des corps trans et l’affirmation positive que le corps pourrait avoir sur la santé et le bien-être des personnes trans.

Le cinquième poème est inspiré des courtes présentations orales sur le thème de « Réflexions sur la santé mentale et nos communautés » par Kiarmin Lari, Alvaro Luna, Nicole Pal, Mahado Mohamed Hassan, Travis Salway et Katelyn Ward. Cette conversation a exploré la résilience de la communauté et les ressources permettant de renforcer les capacités des gens en dépit des défis sociaux, économiques et structurels auxquels la communauté queer est confrontée. L’expérience de la communauté avec la douleur et la haine est une réalité, mais au milieu de toute cette haine et cette douleur, il y a aussi des expériences de guérison et d’amour.

Le sixième poème, intitulé Unruly bodies, s’inspire de la conférence « Choisir l’amour à la fin du monde : effondrement social, résolution de conflits et résilience queer » présentée par Kai Cheng Thom. L’histoire de Kai décrit l’Ancien, l’idée de la justice transformatrice, les blessures dont les humains sont responsables, et le chemin que les personnes doivent emprunter après avoir été blessées. Le poème réfléchit aux corps rebelles, aux personnes indomptées qui ne sont pas aimées, au pouvoir de l’amour et aux idées entourant les perturbations.

J’ai numéroté les poèmes non pas afin de les classer, mais pour le placer en ordre chronologique de leur présentation au Sommet, du premier au troisième jour.

Les deux premiers poèmes ont été écrits le premier jour du Sommet. Les trois poèmes suivants ont été rédigés lors du deuxième jour, et le sixième poème est celui du troisième et dernier jour de l’événement.
L’art est puissant et souvent rebelle. À travers mes mots, j’ai essayé d’exprimer et de réfléchir aux nombreuses idées, conversations, questions et réponses qui ont été échangées au cours de ces trois jours.
Je tiens à remercier les leaders communautaires mentionné·e·s ci-dessus qui m’ont inspiré ces poèmes et qui sont des actaires de changement, des innovataires sociaux·ales et des créataires de tendances. Je vous remercie du fond du cœur d’avoir partagé vos connaissances, d’avoir inspiré des poètes comme moi à s’exprimer pleinement et de m’avoir donné une plateforme pour perturber et reconstruire la santé des hommes queer à travers ma poésie.

À propos du créateur

Berto Uday Norbert (il) - Winnipeg, Manitoba

Je suis gai, brun et catholique, originaire d’une petite ville himalayenne du nord de l’Inde appelée Darjeeling; j’ai immigré au Canada il y a neuf ans.


Voices of Euphoria

L’œuvre d’art qu’iel a soumise pour le Sommet 2021 du CBRC est un court métrage mettant en lumière des voix de la communauté de la diversité de genre en partageant leur expérience avec l’euphorie de genre. Ce projet a été inspiré par lo panéliste Kai Jacobsen qui a présenté Gender Euphoria : What Is It, And How Do We Get More of It? (L’euphorie de genre : de quoi s’agit-il et comment pouvons-nous en profiter davantage?) L’accent mis par Kai sur l’euphorie a touché Lexx en tant que personne trans et lui a fait réaliser que son parcours après son coming out s’est surtout concentré sur ce qui contribuait à ses sentiments de dysphorie. Iel veut que plus de gens aient l’occasion de découvrir la poursuite de l’euphorie comme une action pouvant mener à l’amélioration la santé mentale au sein de nos communautés bispirituelles, trans et autrement issues de la diversité de genre.

Voices_of_Euphoria.jpgCliquez ici pour regarder

L’idée de transformer le langage que nous utilisons dans nos vies et dans le système de soins de santé est un excellent exemple qui reflète le thème du Sommet 2021, soit Perturber et reconstruire.

À propos du créateur:

Lexx Ambrose (iel) – Saint-Jean de Terre-Neuve, Labrador Terre-Neuve

Lexx est une personne trans et agenre qui vient de faire son entrée sur la scène artistique et qui utilise des courts métrages visuels pour créer un impact et donner une voix aux communautés sous-représentées.


Une pandémie dans une pandémie (2021)

Mon image est basée sur ma participation à la séance « Une pandémie dans une pandémie : Comment la communauté séropositive s’est adaptée pendant la COVID-19 », qui se penchait sur l’impact de la COVID-19 sur la communauté séropositive.

La séance a mis l’accent sur la réaffectation massive des ressources du secteur VIH à la lutte contre la COVID-19 ainsi que sur l’isolement vécu par les personnes séropositives tout au long de la pandémie. J’ai abordé ce sujet avec l’intention de créer une illustration éditoriale — quelque chose de simple mais visuellement puissant, et qui peut être lu rapidement.

MH_CRBC.jpgCliquez pour le voir en plein écran

À partir de ces deux thématiques, j’ai peint un seul gant médical jeté après utilisation, un objet qui en est venu à représenter la pandémie. L’extérieur du gant est d’un bleu traditionnel, tandis que l’intérieur est d’une couleur différente, représentative de la communauté séropositive. Ce gant médical symbolise la seule préoccupation des institutions médicales durant la pandémie, en dépit des besoins de la communauté séropositive. Ce gant entouré de représentations du coronavirus symbolise l’isolement des membres de la communauté.

Démarche : J’ai commencé par rédiger un résumé de ce qui a été présenté au cours de la séance pour m’assurer d’avoir bien compris ce qui a été dit. J’ai ensuite révisé mes notes et j’ai cherché des mots et des thèmes récurrents. Les trois mots qui revenaient le plus souvent dans mes notes étaient : peur, isolement et capacité.

MH_CRBC-Process.jpgCliquez pour le voir en plein écran

En utilisant ces trois mots, ainsi que le titre de la session « Une pandémie dans une pandémie », j’ai tenté de trouver une métaphore visuelle appropriée pour la pandémie et j’ai décidé qu’un gant médical était un bon symbole. J’ai ensuite cherché comment illustrer la « pandémie dans une pandémie », comme une chose à la fois cachée et visible. L’application d’une couleur différente à l’intérieur du gant s’est avérée simple et efficace.

Après avoir décidé ce que je voulais faire, je suis passé de vignettes numériques à une toile physique et à la peinture, et j’ai travaillé la toile jusqu’à ce que la peinture semble achevée. Je l’ai ensuite prise en photo afin de pouvoir la transférer dans Photoshop, où j’ai passé du temps à travailler la texture et le contraste pour renforcer mon message.

À propos du créateur:

Mike Hooves (iel) – Calgary, Alberta

Mike Hooves est une personne queer des Prairies qui travaille dans le domaine de l’illustration, de l’animation et du cinéma à Calgary, en Alberta. Iel a obtenu son baccalauréat en design de AUArts en 2016. Mike utilise des formes simples, des couleurs saturées et des lignes gestuelles pour créer des illustrations ludiques et engageantes où l’esthétique et le symbolisme queer sont à l’honneur.


Dissipating (Hate)

L’œuvre elle-même est inspirée de la présentation de jaye simpson, et la pluie représente les mots négatifs qui s’abattent sur nous telle une tempête. Dans un coin, il y a l’espoir, trouvé dans la communauté et l’acceptation. Les mots du poème et de la peinture sont inspirés de nos parcours personnels. Nous avons tout lié dans cette pièce, où l’espoir et la communauté créent un espace sûr.

Dissipating_(hate).jpgCliquez ici pour voir la peinture en taille réelle

A Sailor's Son – A Measure of a Man

Water washes over me; it’s the only
thing that keeps me from drowning.
Suffocating screams stay in my head,
silent for everyone but me.
Safeguarded by apron strings in a
palatial paradise that pains my skin.

Whirling around in a kitchen of care;
creating, loved, expression always there.

*SLAM* *click* *Thump*

His Steps quicken and a
tongue lashes out labels:
“queer,” “fruit,” and
eyes roll like fists.

Enough jabs to leave me bleeding,
a matriarch sewing mends where she can.
A safe space created from cast-offs
of chaos and control in
patriarchal purgatory.

An empathetic embrace,
whirling through woes with a
woman full of love.
Somehow surviving misogynistic matters
while wearing a fashionable smile.

Always an ally, letting light-in-the-
loafers-me dance freely.
Picking pansies with mom is dandy;
safer spaces are people, humanity.

Saltwater streams down my cheeks,
born next to the sea.
Healed, cleansed and free,
drawing strength from perceived inadequacy.

Une copie écrite de l’œuvre est également disponible.

À propos des créateurs

Stephen Colwell (il) et Nina Savoie-Colwell (elle) – Fredricton, Nouveau-Brunswick

L’édition 2021 du Sommet du CBRC, ayant comme thème Perturber et reconstruire, nous a donné la chance de nous exprimer artistiquement en tant que couple queer. Ayant une relation amoureuse perçue comme étant hétérosexuelle, notre identité queer n’est souvent pas reconnue ou prise au sérieux par nos pairs. Bénéficier d’un espace sûr et ouvert pour exprimer nos traumatismes passés nous fait sentir à l’aise en tant que membres de la communauté plus large de personnes 2SLGBTQIA+.

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Bien que la société générale ne valorise pas la différence, le fait d’avoir une communauté qui comprend la douleur et les traumatismes qui découlent de ces attitudes nous est très important. Cet esprit de communauté et de compréhension établit un espace sûr qui permet aux personnes 2SLGBTQIA+ de se sentir entendues, acceptées et valorisées en tant que membres de la société.

Nous avons une passion commune pour les arts et la culture et nous poursuivons tous les deux une maîtrise dans nos domaines d’intérêt respectifs, soit la psychologie et l’éducation, où nous espérons contribuer à la construction d’une société plus éthique. Nous reconnaissons l’importance de la promotion de la diversité, de l’inclusion, de l’équité, du respect, etc. Ce ne sont là que quelques-uns des mots positifs qui apparaissent dans notre œuvre.


« Mon approche pour ce projet a été d’utiliser l’expression abstraite par le biais des formes et des lignes afin de transmettre ce que j’ai tiré de la présentation de Kai Cheng Thom au Sommet 2021 du CBRC. Son allocution m’a inspiré des visions et des idées intéressantes, et je ne pensais qu’aux formes et aux lignes! J’ai réalisé ce projet en employant une méthode DIY punk, en utilisant du matériel de peinture peu conventionnel (AUCUN pinceau!) ainsi que des supports et des toiles pour débutants (dont certains ont été repeints pour ne pas dépenser plus d’argent…) » – SD

Choose Love – Série de 6 pièces d’art inspirées par la présentation de Kai Cheng Thom :

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  1. Conflicts 
    Acrylique, aquarelle et pastel à l’huile. Représente le « triangle des conflits ». Les couches de triangles représentent les multiples conflits quotidiens que nous vivons avec les autres et à l’intérieur de nous-mêmes.

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  2. The 2 keys 
    Acrylique et pastel à l’huile. Deux cercles qui se recoupent et qui représentent la désescalade et la résolution de conflit au milieu (bleu). Des deux cercles, un symbolise la compassion (ce qui inclut la compassion pour soi), et l’autre la curiosité.

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  3. The healing spiral 
    Acrylique. Symbolise le processus de croissance post-traumatique. La partie supérieure du tableau représente le plaisir (rose abstrait) et la partie inférieure représente la douleur (noir/obscurité). La spirale bleue symbolise le processus qui consiste à passer par les profondeurs de la douleur, afin de remonter vers la sensation de plaisir à nouveau, et la guérison personnelle.

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  4. Selfhood 
    Acrylique. Représente les multiples couches d’un être humain — le caractère sacré de l’être humain (centre), le soi intérieur, notre côté plus obscur et le masque que nous portons. Je vous encourage à essayer de remarquer le meilleur des autres personnes (et aussi de vous!).

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  5. Choosing love at the end of the world 
    Acrylique. Incarne l’espace et le temps. Le cercle noir personnifie la fin du monde. La fleur de lotus représente la paix, la compassion et l’amour, et le fait que choisir l’amour à la fin permet d’atteindre le nirvana.

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  6. The soul nerve 
    Pastel à l’huile, crayons-feutres, crayons de couleur, colle et acrylique. Le nerf vague (c’est-à-dire le nerf de l’âme) est relié à notre système parasympathique qui comprend notre cerveau, notre cœur, nos poumons et notre estomac. Comme il est relié aux principaux organes de notre corps, il est important pour nous de bouger, d’être heureux et de rester en bonne santé. Par conséquent, c’est le nerf de l’âme qui est la clé du bien-être. Soyez toujours attentif au nerf de l’âme!

À propos du créateur

Stephen Dash (il) – Winnipeg, Manitoba

Stephen est une personne métisse, neurodivergente, bisexuelle, fluide dans le genre, utilisatrice et défenseuse des soins de santé mentale, habitant à Winnipeg, sur le territoire du Traité 1. Au cours des dernières années, Stephen a exploré son côté créatif en se tournant vers l’art visuel afin de faire face à des défis personnels et gérer le rétablissement de sa santé mentale. Le processus créatif de Stephen est inspiré par l’abstraction, la philosophie, le minimalisme et l’humour. La plupart de ses œuvres s’inspirent des travaux d’esprits créatifs tels Andy Warhol, Keith Haring, Agnes Martin, Jean-Michel Basquiat et les artistes du mouvement expressionniste abstrait.


Two-Spirit Love Letter

« Mon œuvre d’art est une lettre d’amour vidéo dédiée à toutes mes relations bispirituelles, autochtones, queer et trans à travers l’Île de la Tortue et le reste du monde. J’ai choisi d’en faire une performance drag, car je voulais continuer à explorer le personnage de Tugs au-delà de la scène. Cette œuvre d’art a été inspirée par l’incroyable rassemblement de personnes bispirituelles lors du premier jour du Sommet, qui m’a procuré un sentiment d’admiration pour toutes les personnes bispirituelles incroyables qui ont participé et partagé leurs voix. Le rassemblement a été une occasion pour les personnes bispirituelles de se retrouver dans un espace qui leur était réservé, où nous avons pu parler ouvertement et honnêtement des enjeux qui touchent notre communauté. L’émotion positive que j’ai ressentie après le rassemblement se reflète dans ce message vidéo d’amour et de bienveillance.

2S-Love-Letter_thumbnail.jpgCliquez ici pour regarder

Les personnes bispirituelles ont été laissées pour compte dans le discours sur la réconciliation. Je crois sincèrement que le fait d’honorer notre existence par le biais du mouvement de résurgence bispirituelle est notre façon de perturber les impositions coloniales des modes d’existence cishétéronormatifs et de recentrer le récit de la diversité sexuelle et de genre à travers une perspective autochtone. »

À propos du créateur

Tugs Cuchina (iel) – Edmonton, Alberta

Tugs Cuchina (Cheyenne Mihko Kihêw — iel) est un·e artiste drag novice bispirituelle originaire d’amiskwacîwâskahikan. Tugs a vu le jour lors du 34e rassemblement bispirituel international à Métis Crossing en août 2021. Par le biais de l’art du drag, iel cherche à centrer la voix des personnes autochtones tout en sensibilisant le public aux enjeux de justice sociale auxquels sont confrontées les communautés autochtones. Bien qu’iel vient tout juste d’entamer son parcours de drag, ça lui a déjà permis d’explorer sa créativité et son genre en tant qu’artiste et personne bispirituelle.


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