Conseillers communautaires

Ronnie Ali (iel) - Toronto, Ontario

Je reconnais que mon vécu en matière de pouvoir, de privilège et d’oppression est partagé : je lutte contre la transphobie / transmisogynie, le racisme, l'homophobie, le classisme, la xénophobie et la stigmatisation liée à la santé mentale en tant que personne valide, éduquée, logée et occupant un emploi professionnel.

En tant que personne ayant un vécu en matière de marginalisation et d'oppression et en tant que psychothérapeute travaillant avec les communautés queer et trans, il était important pour moi d'apporter une perspective critique aux discussions sur les impacts de la COVID-19 sur nos communautés à travers le pays.

 

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Vhil Castillejos (il) - Toronto, Ontario

C’est depuis 2016 que je m’implique dans les secteurs de la santé 2SLGBTQ+ et du VIH de diverses façons, notamment dans la programmation des services sociaux, la recherche et le développement de ressources. Par le passé, j’ai travaillé avec des groupes tels que l'Asian Community AIDS Services (ACAS), la Fondation canadienne pour la recherche sur le sida, le laboratoire de prévention du VIH de l'Université Ryerson ainsi que l'Alliance pour la santé sexuelle des hommes gais. J’ai également fait partie de la deuxième cohorte d’Investigaytors de Toronto. C’est mon travail au sein de ces groupes, tout comme mon vécu de jeune immigrant philippin queer à Toronto, qui informent mon rôle en tant que membre de ce comité.

Ce travail est important pour moi, car en tant que jeune immigrant philippin queer, je connais les obstacles à la santé et à l'accès à la santé rencontrés par les membres des communautés mal desservies, tout particulièrement ceux qui ont des identités marginalisées qui se recoupent (soit au niveau de la race, du genre, du statut d'immigration, de l'âge, etc.). En me basant sur mon expérience, j'ai développé une passion pour le fait de desservir et de défendre ces communautés marginalisées par le biais de mon travail communautaire, y compris ma participation à ce comité.

 

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Jeff Chalifoux (il/iel) - Edmonton, Alberta

Je suis une personne bispirituelle d’ascendance crie, écossaise et irlandaise et membre de la Nation Métis de l’Alberta. En termes coloniaux, je suis né homme, je suis d’apparence masculine et je m’identifie comme pansexuel. J’ai fait des études supérieures en travail social et j’ai vécu toute une gamme d’expériences. Mon travail porte sur la communauté 2SLGBTQ+ dans un contexte de leadership et de première ligne à l’intersection de la sexualité et de la consommation de substances, une communauté fortement touchée par la COVID-19.

L’impact de la pandémie de COVID-19 au sein de ma communauté, en particulier sur les personnes auprès de qui je travaille, a été terrible, voire fatal. En tant que travailleur social bispirituel, j’ai le désir inné d’aider et de soutenir nos communautés du mieux que je peux. Ce travail facilitera l’acquisition de nouvelles connaissances qui pourront orienter les efforts de soutien futurs afin d’améliorer la santé et le bien-être de nos communautés.

 

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Cristiani de Oliveira Dias alias Cris Dias (elle) - Toronto, Ontario

En tant que titulaire enthousiaste d'un diplôme de travail de développement communautaire, j'ai acquis d'excellentes connaissances, compétences et expérience dans la promotion de programmes éducatifs pour les jeunes. De plus, en tant que femme ouvertement bisexuelle, je possède également une compréhension personnelle des enjeux et des défis vécus par la communauté 2SLGBTQ+ et je me suis engagée à vie à développer des programmes qui offrent un système de soutien inclusif aux jeunes marginalisés.

Ma passion pour le fait d’apporter un soutien aux communautés vulnérables a vu le jour lorsque j'ai créé un groupe d'étude de littérature à mon école secondaire après avoir dévoilé ma bisexualité. J'ai été élevée dans une famille conservatrice, et ce processus a été un défi et une source d’inspiration pour moi. Cependant, le groupe faisait office d’espace sûr pour moi à l’époque et me permettait d’être moi-même où j'ai pu être moi-même sans complexe. Il n'y avait pas de programmes sociaux à l’intention des groupes minoritaires dans la petite ville où je suis née et où j'ai grandi. J'ai donc décidé de créer cet espace pour mes pairs que j’ai maintenu tout au long de mes études collégiales et, finalement, universitaires. Maintenant que je suis au Canada, je m'engage toujours à soutenir les jeunes marginalisés et à défendre leurs droits à une alimentation saine, à un environnement sûr, à une bonne éducation et à des systèmes de soutien fiables.

Je fais également partie de la « Communauté 2SLGBTQ+ du Brésil à Toronto », où nous nous soutenons mutuellement en faisant la promotion d'événements de collecte de fonds, en faisant des podcasts sur nos expériences et les défis rencontrés au Canada et en réfléchissant aux luttes de la communauté 2SLGBTQ+ au Brésil. Néanmoins, en tant qu’immigrante au Canada, je me bats pour faire reconnaître nos compétences, notre culture, la souplesse des lois sur l'immigration et surtout pour le bien-être des étudiants internationaux. La lutte pour l'équité et la justice est ce qui motive le plus mon travail.

 

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Yasmine El Addouli (elle) - Montréal, Québec

Je suis une infirmière autorisée française qui effectue présentement une maîtrise en santé publique (option santé mondiale) à l'Université de Montréal. En tant que femme racisée, je sais très bien que le fait d’appartenir à certaines communautés / minorités aggrave l'impact de crises telles que la pandémie de la COVID-19. Outre la violence et la discrimination accrue, la présence des problèmes sociaux, économiques et sanitaires se fait sentir davantage.

En tant que future professionnelle de la santé globale, je souhaite consacrer ma carrière aux droits de la personne et à l’atténuation des iniquités sanitaires. Je suis très honorée de participer à ce projet et je crois sincèrement que l’autonomisation communautaire est essentielle : il nous faut absolument comprendre comment la pandémie nous a affectés si nous voulons sensibiliser les gens et trouver des moyens d'atténuer ou de prévenir ces impacts.

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Luc Esteban Gosselin (il) - Québec

Je suis une personne transmasculine et non binaire.

En raison de la pandémie, l’isolement et l’invisibilité auxquels est confrontée la communauté LGBTQ+ sont plus pertinents qu’avant. Les gens avaient déjà du mal à accéder aux soins et au soutien avant l’arrivée de la COVID-19, et la situation s’est encore aggravée au cours des derniers mois.

Nous devons savoir ce qui se passe et comment la COVID-19 nous affecte. En dépit de ma transidentité, j’occupe une position privilégiée et je l'utilise pour donner un moyen à ceux d'entre nous qui doivent lutter tous les jours d'être vus et entendus.

Je crois que nous pouvons tous aider les autres en posant de petits gestes. Voici le mien.

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Jaye Garcia (iel) - Edmonton, Alberta / Toronto, Ontario

Je suis né·e et j’ai été élevé·e en tant qu’allochtone à Edmonton, en Alberta — une ville aussi connue sous le nom d’Amiskwaciywaskahikan (ce qui veut dire Beaver Hill House) en Nehiyawewin — par un couple de réfugiés fuyant les conséquences récentes de l’impérialisme américain dans l’État-nation géopolitique du Salvador. En tant qu’ex-invité·e sur le territoire traditionnel des Nehiyaw et des Michif, je poursuis mon voyage à travers la nouvelle diaspora latinx-américaine en tant qu’allochtone vivant et travaillant à Toronto, un lieu reconnu comme étant le territoire des Mississaugas du Nouveau Crédit, les détenteurs actuels du Traité 13. Ce territoire fait l’objet de l’entente wampum du plat à une cuillère, un accord visant à partager pacifiquement et à prendre soin de la région des Grands Lacs, et je suis reconnaissant·e de pouvoir continuer à vivre, à apprendre et à explorer ces terres avec enthousiasme.

Je suis également une personne racisée, grosse, queer, trans et non binaire de race latino-américaine avec des handicaps cachés qui a sa propre relation unique, mais intersectionnelle, avec la lutte contre des formes d’oppression variées, interreliées et exercées par diverses institutions. Ces oppressions sont souvent aggravées par les réalités vécues de l’expérience des personnes immigrantes en matière de pauvreté, de violence sexuelle et genrée, de préjudices biomédicaux et psychiatriques, pour n’en nommer que quelques-unes qui sont loin d’être uniques à ma personne et aux communautés auxquelles j’appartiens. Plus puissamment, ma contribution antécédente et expérimentale à l’activisme queer m’a permis d’apprendre, de désapprendre et, en fin de compte, de grandir avec gratitude grâce au mentorat continu et aux liens que j’entretiens avec de nombreuses personnes et communautés qui contribuent à façonner et à construire mes perspectives à travers l’État-nation géopolitique du Canada.

Je n’ai pas d’identité singulière. L’identité des personnes queer n’est pas singulière. Souvent, le fait d’avoir des identités complexes peut susciter un sentiment de honte, d’isolement et de déconnexion de notre communauté élargie pour diverses raisons (capitalisme, colonialisme, capacitisme, etc.). En mettant ma propre visibilité en avant et en partageant les espaces de façon plus intentionnelle en solidarité avec d’autres personnes queer aux multiples facettes, j’espère pouvoir créer des opportunités concrètes afin d’identifier les nombreuses façons dont cette étude peut documenter les expériences vécues par la multitude de personnes queer de nos communautés.

Nous avons toustes des expériences très réelles. Il est essentiel que les personnes queer se sentent capables de partager leurs expériences aussi honnêtement que possible, sans jugement, afin de pouvoir favoriser la compassion et le changement. Face aux multiples pandémies (COVID-19, VIH/sida, surdoses toxiques/échec des politiques en matière de drogues, etc.), il est plus que jamais nécessaire de faire preuve de plus de compassion et d’empathie en ce qui concerne les expériences des autres ainsi que nos propres expériences. En tant que communauté, nous ne pouvons pas nous épanouir sans réfléchir à ces vérités communes, en nous efforçant d’atteindre la liberté et la libération collectives.

 

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Nicole Jones-Abad (elle, iel) - Edmonton/Amiskwaciy

Je fais partie de la communauté LGBTQ2S+. Plus précisément, je suis une personne latinx neurodivergente et transfemme racisée en situation de handicap qui se trouve sur ce territoire à titre d’invitée. En termes d'orientation sexuelle, j'utilise des termes tels bisexuelle, pansexuelle et queer. En ce moment, je consacre une grande partie de mon temps à travailler au sein de la communauté queer et trans par le biais de la recherche et des efforts communautaires.

J'ai décidé de prendre part à ce projet, car depuis le début de la pandémie, je vois à quel point les choses sont difficiles pour les membres de la communauté queer et trans, et tout particulièrement pour les personnes QTBIPOC (queer, trans, noires, autochtones et racisées). J'ai des grandes attentes en lien à ce projet et je veux me joindre aux autres conseillers pour aider à l’orienter.

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Ryan Khungay (il) - Territoire des Salishs de la côte des nations Lekwungen et W̱SÁNEĆ / Victoria, C.-B.

Je m'identifie comme un homme cisgenre, gai, sud-asiatique et fils de parents immigrants. Je suis un colonisateur non invité sur les territoires des nations Lekwungen et W̱SÁNEĆ (Victoria, C.-B.) qui habitait jadis sur le territoire traditionnel du peuple Secwe̓pemc en tant que colonisateur non invité, un endroit qui est aussi connu sous le nom de Kamloops, C.-B. et où j’ai vécu la majorité de ma vie.

Je suis très enthousiaste à l'idée de participer à cette étude! Elle est importante à mes yeux, car elle est basée sur les intersections de mon vécu et qu’elle s’harmonise avec ma passion pour la justice sociale et le travail d'équité décolonial. En tant qu’homme gai racisé qui œuvre dans le domaine des services médicaux depuis plusieurs années en tant que travailleur social, j'ai souvent vécu et été témoin de racisme, de sexisme, de capacitisme, d'homophobie et de transphobie dans des contextes qui visent à offrir des soins de santé équitables à tout le monde. Les défis auxquels sont confrontées les personnes LGBTQ2S+ revendiquant des identités diverses et croisées sont souvent omis des discours qui informent les politiques en matière de santé. J'espère donc pouvoir apporter une perspective nuancée à cette étude importante qui, à son tour, aidera les personnes à accéder aux soins de santé de manière moins oppressive.

 

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Keiran Letwiniuk (il) - Kenora, Ontario

Je suis un homme queer et transgenre d'origine métisse et ukrainienne en situation de handicap. Toutes ces parties de moi me permettent d’avoir une perspective unique de ces enjeux.

Le fait d’aider les autres personnes 2SLGBTQ m’a toujours passionné. Je veux être une voix pour ma communauté et faciliter des changements positifs et durables, notamment en ce qui concerne les besoins des personnes 2SLGBTQ et d'autres populations marginalisées en matière de soins de santé

     

 

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