Karen L. Blair (elle) - Peterborough, Ontario Mes élèves et moi avons commencé à examiner le vécu des personnes LGBTQ+ pendant la pandémie de la COVID-19 vers la fin mars 2020 et avons rapidement identifié diverses façons dont les personnes LGBTQ+ au Canada et à travers le monde étaient particulièrement touchées par la pandémie. J'ai voulu participer à cette étude pancanadienne, car elle nous permettra de mieux comprendre l'impact de la COVID-19 sur les Canadiens LGBTQ+ et les liens entre certaines identités croisées et le bien-être mental et physique dans le cadre de cette pandémie. Nous pouvons maintenant voir que la pandémie se poursuivra encore pendant un certain temps et plus nous pouvons comprendre comment différents groupes sont touchés par la pandémie, mieux nous pouvons être en mesure de soutenir tout le monde. |
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Aaron Devor (il) - Victoria, C.-B. Voilà plus de 50 ans que je suis membre des communautés LGBTQ2I+, au départ comme personne LGQ, et maintenant en tant que personne trans. J'ai milité au sein des communautés queer dans les années 1970 et 1980. J’effectue de la recherche en lien aux communautés de la diversité de genre depuis le milieu des années 1980. En 2011, j'ai fondé les Transgender Archives à l'Université de Victoria. En 2014, j'ai fondé la conférence Moving Trans History Forward avant de fonder la Chaire d'études transgenres, également à l'Université de Victoria, en 2016. Sur le plan ethnique, Je suis juif avec des ancêtres en provenance d’Allemagne et des pays baltes. Je suis guidé par le concept juif de justice sociale de tikkun olam (réparer le monde). Le rabbin Tarfon a écrit dans Pirkei Avot (L’Éthique des Pères) 2:21 : « Il ne vous incombe pas d'achever le travail, mais vous n'êtes pas non plus libre d'y renoncer. » |
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Daniel Grace (il) - Toronto, Ontario Je suis un sociologue médical queer qui effectue des recherches auprès de diverses minorités sexuelles et de genre. Je suis voué à améliorer les déterminants sociaux et structurels de la santé des minorités sexuelles et de genre. |
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Francisco Ibáñez-Carrasco (il) - Toronto, Ontario Né à Santiago du Chili, je suis arrivé au Canada en 1985 et j'ai contracté le VIH. J’ai commencé à m’impliquer dans la lutte contre le sida en 1989 et j’ai obtenu un doctorat en éducation en 1999. J'ai travaillé dans le domaine du VIH jusqu'en 2019 en tant qu'éducateur et chercheur communautaire au sein de diverses organisations à but non lucratif et universités. J'ai publié des ouvrages de fiction et de non-fiction aux États-Unis et au Canada. Mes mémoires, intitulés « Giving It Raw », ont été publiées en 2015. Je suis professeur adjoint à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto. |
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Beth Jackson (elle) - Ottawa, Ontario Je suis une femme blanche, cisgenre et de genre non conforme lesbienne / queer. Je travaille afin de favoriser l'équité en matière de santé depuis maintenant plus de 30 ans : avec des travailleurs du sexe, des défenseurs du droit au logement et des collèges / universités sur la prévention et le soutien en matière de VIH/sida à la fin des années 1980 et au début des années 1990 à Winnipeg; avec des jeunes de la rue sur des services de soutien et avec un groupe de recherche national axé sur l'équité des genres dans la réforme des soins de santé à la fin des années 1990 et au début des années 2000 à Toronto; et je concentre mes efforts afin d’améliorer l'équité dans les données probantes, les politiques et les programmes à l'Agence de la santé publique du Canada à Ottawa depuis 2007. Au cours de mes 13 années passées à l'ASPC, j'ai dirigé des travaux sur la mesure et le suivi des inégalités en matière de santé au Canada ainsi que sur les déterminants sociaux de la santé et les inégalités en matière de santé pour les populations 2SLGBTQ+, autochtones, noires, immigrantes ou autrement marginalisées par des systèmes sanitaires et sociaux inéquitables (par exemple). |
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Rod Knight (il) - Vancouver, C.-B. Je vis et travaille sur des territoires autochtones non cédés, notamment ceux des Premières Nations Sḵwx̱wú7mesh (Squamish), səl̓ilwətaɁɬ (Tsleil-Waututh) et xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam). Je suis un colonisateur blanc cisgenre et gai qui aimerait trouver des moyens d'améliorer la vie des personnes LGBTQ2I+. |
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Nathan Lachowsky (il) - Victoria, C.-B., territoire traditionnel des peuples Lekwungen et des nations Songhees, Esquimalt et W̱SÁNEĆ Je suis un homme gai / queer cis d’ascendance ukrainienne et britannique. C’est avec fierté et humilité que je co-dirige des recherches avec les communautés auxquelles j’appartiens. Je reconnais mes privilèges pédagogiques, économiques et autres, et je les considère comme un appel à l'action pour améliorer la vie des membres les plus marginalisés de nos communautés. Le fait d’être différent n'a jamais été facile. Avant la COVID-19, nos communautés étaient déjà confrontées à une discrimination systémique et à de nombreuses inégalités sociales et sanitaires. Au cours de la pandémie, le gouvernement n'a pas réussi à recueillir et à documenter des données qui traitent des expériences uniques de nos communautés. Cette étude vise à combler cette lacune. |
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Matthew Numer (il) - Halifax, Nouvelle-Écosse Je suis un homme gai cisgenre basé à Halifax. J'ai travaillé et milité dans le domaine du VIH et de la santé queer pendant la majeure partie de ma carrière. Je pense qu'il est important de reconnaître et de comprendre comment diverses communautés sont touchées par la COVID-19, surtout au niveau de la santé et du bien-être. |
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Margaret Robinson (elle) - Sesetkuk, Mi’kmaki J'aborde le travail avec les communautés LGBTQ2I+ en tant que chercheuse membre de ces groupes. Je suis une chercheuse L'nuskw d'Eskikewa'kik en Nouvelle-Écosse et je suis membre de la Première Nation de Lennox Island. Je m'identifie comme étant bispirituelle, queer et bisexuelle. Je mène des recherches sur la santé des minorités sexuelles et de genre en m'appuyant sur mes antécédents de militante et de bâtisseuse communautaire bisexuelle et de journaliste pour la presse queer. Je travaille à l'Université Dalhousie où je suis titulaire d'une chaire de recherche du Canada de niveau 2 sur la réconciliation, le genre et l’identité. Les communautés queer et autochtones apportent beaucoup de sagesse au travail lié à la COVID, car il ne s’agit pas de notre première pandémie. Nous connaissons l'importance de l'amour, de la culture et de la célébration pour le bien-être de nos communautés. Ce travail est important pour moi en tant que femme mi'kmaw, car le colonialisme a longtemps accablé les communautés autochtones de maladies infectieuses. Il est également important pour moi en tant que personne bisexuelle, car ces dernières souffrent encore de la stigmatisation associée au fait d’être qualifiées de vecteurs de transmission de maladies. J'aborde ce travail avec la volonté d’atténuer la stigmatisation et de privilégier les expériences vécues. |
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Kristopher Wells (il) - Edmonton, Alberta Je suis chercheur, éducateur et défenseur des droits en lien aux enjeux LGBTQ2 depuis plus de 20 ans. J'ai notamment mené de nombreux travaux de recherche en soutien des jeunes LGBTQ, des programmes d'études, des politiques et des alliances gaies-hétéros. J’assure présentement la co-rédaction du Journal of LGBT Youth. Il est essentiel de miser sur la diversité, l'équité et les droits de la personne afin d’atténuer les disparités, promouvoir l'égalité et améliorer les résultats en matière de santé de notre communauté. |
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Tobias Wiggins (il) - Calgary, Alberta Je suis professeur adjoint en études féminines et de genre à l'Université d'Athabasca (UA). Mes domaines de recherche sont la santé mentale transgenre, la culture visuelle queer, la transphobie clinique, le bien-être communautaire et la psychanalyse. Dans l’ensemble, mon travail vise à adresser la pathologie psychiatrique continue de la variance de genre et à soutenir l'efficacité des soins médicaux transcompétents. À l'UA, je coordonne le certificat universitaire en counseling féminin, un programme interdisciplinaire qui applique la théorie féministe à la pratique du counseling. Mes recherches récentes ont été publiées dans le Transgender Studies Quarterly et dans l'anthologie Sex, Sexuality and Trans Identities : Clinical Guidance for Psychotherapists and Counselors. |
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- Aidan Ablona - Community-Based Research Centre
- Muna-Udbi Abdulkadir - York University
- Jennifer Boyce - Egale Canada
- David Brennan - University of Toronto
- Kiffer Card - University of Victoria
- Fernand Comeau - LGBTQ2 Secretariat
- OmiSoore Dryden - Dalhousie University
- Olivier Ferlatte - University of Montréal
- Jorge Flores-Aranda - Université du Québéc a Montréal
- Jacquie Gahagan - Mount Saint Vincent University
- Mark Gilbert - BC Centre for Disease Control
- Jessica Halverson - Public Health Agency of Canada
- Jody Jollimore - Community-Based Research Centre
- Helen Kennedy - Egale Canada
- John Kim - Public Health Agency of Canada
- Philip Lacap - Public Health Agency of Canada
- Emmett Lamache - The Enchanté Network
- Kathryn LeBlanc - The Enchanté Network
- Malgorzata Miszkurka - Public Health Agency of Canada
- Lance McCready - University of Toronto
- Christine Mesa - Public Health Agency of Canada
- Renee Monchalin - University of Victoria
- Jeffrey Morgan - Community-Based Research Centre
- Celeste Pang - Egale Canada
- Elena Prokopenko - Statistics Canada
- Harlan Pruden - BC Centre for Disease Control
- Travis Salway - Simon Fraser University
- Lisa Smylie - WAGE
- Rusty Souleymanov - University of Manitoba
- Justin Sorge - Public Health Agency of Canada
- Xavier Tremnblay - Public Health Agency of Canada
- Genevieve Tremblay - Public Health Agency of Canada
- Terry Trussler - Community-Based Research Centre
- Kim Wilson - University of Guelph